Décrit par J. Delaire en 1970, ce masque est probablement l’appareil orthopédique le plus répandu dans le traitement des classes III d’origine maxillaire. Il permet d’avancer le maxillaire en cas de rétrognathie. Les tractions extra-orales postéro-antérieures sur masque orthopédique doivent être utilisées dans le respect absolu de la physiologie de croissance des sutures membraneuses, des ligaments avéolo-dentaires et de l’ensemble du squelette cranio-facial. Il en résulte un certain nombre d’interdits et de recommandations :
- Ces tractions sont contre-indiquées dans les classes III dues à des cranio-facio-sténoses prématurées.
- Elles sont d’autant plus efficaces et d’autant moins néfastes qu’elles sont appliquées précocément (autant que possible avant huit ans), ne dépassent pas 1000 à 1200 g et sont discontinues.
- Les tractions exclusivement nocturnes sont particulièrement efficaces, non dangereuses pour les sutures, les tissus mous du menton, les ATM, les éléments dents-alvéolaires, en respectant la personnalité des patients. A l’inverse, les tractions permanentes peuvent être extrêmement néfastes sur chacun de ces éléments (surtout si elles sont très lourdes).