Décompensation versus compensation

L’ancrage et le contrôle de la dimension verticale, avec pour fi- nalité l’obtention d’une occlusion de classe I et le retour à un ensemble maxillo-facial harmonieusement équilibré se révélant par la beauté du sourire, ont de tout temps été une quête principale pour les orthodontistes.

L’ancrage squelettique, avec l’utilisation des mini-implants notamment, est aujourd’hui largement exploité. Le recul scientifique au travers de nombreuses études cliniques et la publication de nombreux rapports de cas de par le monde nous offrent aujourd’hui la possibilité de définir de nouvelles limites, ainsi que de nouvelles perspectives thérapeutiques. Alors, jusqu’où peut-on aller avec l’ancrage squelettique ? Comment définir les limites ? Sur quelles bases cliniques observationnelles et céphalométriques doit-on se fixer pour établir le juste pronostic ?

Si, 15 ans auparavant, il se disait que l’ancrage squelettique repoussait les limites ortho-chirurgicales, qu’en est-il aujourd’hui ? Quand doit-on faire le choix d’un camouflage orthodontique et quand doit-on faire une décompensation alvéolaire pré-chirurgicale ? Et est-ce que la décompensation mesurée, en réponse à un pronostic précis, associée à un contrôle du plan d’occlusion et de la direction de crois- sance ne serait pas le nouveau challenge orthodontique ?

Cette journée de formation a pour objet d’apporter une compréhension globale de la biomécanique des ancrages mini-implantaire, afin d’en optimiser l’usage, quelle que soit la malocclusion, en s’appuyant sur les basiques fondamentaux de l’orthodontie moderne.